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Alors que le Nigeria continue de faire face à des menaces sécuritaires multiformes, le ministre d’État à la Défense sollicite un partenariat plus robuste avec Washington en matière de renseignement et de formation antiterroriste. Cette demande intervient lors de la première visite officielle du directeur de la stratégie d’AFRICOM.
Le ministre d’État nigérian à la Défense, Dr. Bello Mohammed Matawalle, a appelé à un renforcement significatif du soutien américain en matière de lutte contre l’insécurité au Nigeria, notamment dans les domaines du partage de renseignements et de la formation antiterroriste.
Cette requête a été formulée lors d’une rencontre avec le Général de Division Garrick Harmon, Directeur pour la Stratégie, l’Engagement et les Programmes du Commandement des États-Unis pour l’Afrique (AFRICOM), qui effectuait sa première visite officielle au Nigeria dans ses fonctions actuelles.
«Le Nigeria est déterminé à promouvoir la paix et la sécurité régionales; cependant, nous ne pouvons pas y parvenir seuls», a déclaré Matawalle lors de cette réunion tenue à Ship House, à Abuja. «Nous avons besoin d’un soutien plus robuste de la part des États-Unis pour lutter efficacement contre le terrorisme, l’insurrection et les menaces transnationales », a-t-il ajouté.
Le ministre nigérian a particulièrement insisté sur la nécessité d’une coopération renforcée dans plusieurs domaines stratégiques, notamment l’échange de renseignements, la formation technique, la logistique et l’appui en équipements militaires.
Pour sa part, le Général Harmon a réaffirmé l’engagement de Washington à soutenir les initiatives nigérianes visant à améliorer la sécurité et la stabilité en Afrique de l’Ouest. Malgré la brièveté de son séjour, il a qualifié ses rencontres de «hautement productives», soulignant la solidité du partenariat stratégique entre les deux nations.
Cette visite s’inscrit dans un contexte régional marqué par des défis sécuritaires persistants, notamment la menace terroriste de Boko Haram dans le nord-est du pays et l’insécurité croissante dans plusieurs autres régions du Nigeria.
AC/APA