
sahel-Intelligence .com Ce mardi, l’Assemblée nationale a observé un moment d’hommage en mémoire d’Aboubakar Cissé, jeune malien de 22 ans, tragiquement tué dans une mosquée du Gard.
Face à cette épreuve, le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau a tenu à affirmer l’engagement plein et entier de l’État dans la lutte contre toutes les formes de haine, tout en défendant la cohérence de l’action publique.
Dans un contexte politique tendu, où l’émotion peut parfois se heurter aux tentatives de récupération, Bruno Retailleau a su rappeler avec force l’importance de la justice, de la dignité et du respect républicain. Accusé par certains de ne pas avoir exprimé un soutien suffisant à la communauté musulmane ou à la famille de la victime, le ministre a tenu à rétablir la vérité: « Je n’ai jamais refusé de recevoir la famille ».
Selon les observateurs, dans l’hémicycle, Bruno Retailleau a condamné avec gravité les tentatives d’instrumentalisation politique du drame, qu’il a qualifiées d’indignes. Selon lui, utiliser la douleur des familles et l’émotion suscitée par une telle tragédie à des fins partisanes constitue une faute morale grave, contraire à l’esprit de responsabilité que commande une situation aussi douloureuse.
D’après ses proches collaborateurs, Bruno Retailleau défend avec conviction tous les Français, quels que soient leurs origines d’Afrique ou d’autres continents. Son action, affirment-ils, s’inscrit dans une vision républicaine inclusive, qui refuse toute forme de hiérarchisation entre les victimes et toute discrimination dans la réponse de l’État.
En rappelant que la justice s’était immédiatement saisie de l’affaire avec l’ouverture d’une information judiciaire pour meurtre avec préméditation à raison de la race ou de la religion. Le ministre a souligné l’efficacité et la réactivité de l’État face à ce crime odieux.
Dans ces moments où l’émotion collective peut facilement être exploitée à des fins politiques, Bruno Retailleau a choisi la voie de la fermeté républicaine et du respect des institutions. Son message est clair : face à la barbarie, c’est l’unité, la dignité et l’État de droit qui doivent prévaloir.