Source : Nord Info – Mauritanie
Le ministre des pêches et de l’Economie maritime,(MPEM) Moktar Alhousseynou Lam, a entamé, jeudi27 juillet, une visite d’information auprès des services relevant e son département dans la ville de Nouadhibou. Il a débuté sa visite par l’Office National d’Inspection Sanitaire des Produits de la Pêche et de la Pisciculture, à travers les laboratoires de biologie et de chimie, puis à la Société mauritanienne de commercialisation du poisson, où suivi des présentations détaillées sur ces institutions sur l’histoire de leur implantation et les rôles qu’elles jouent. Le ministre a également visité l’administration maritime de l’Agence mauritanienne des affaires maritimes, le département régional de l’exploitation des pêches de la Direction générale de l’exploitation des pêches et le commandement des garde-côtes mauritaniens ainsi que l’Institut Mauritanien des Recherches Océanographiques et des Pêches (IMROP). Au terme de la tournée, le ministre a déclaré que sa visite dans la ville de Nouadhibou s’inscrit dans le cadre des directives du Président de la République afin d’identifier les problèmes auxquels le secteur est confronté en matière de pêche, de stockage, de déchargement et de réfrigération. Le ministre a entendu durant des heures lors d’une réunion marathon commencée dans la soirée du samedi où les différents acteurs, syndicats et acteurs économiques, ont mis en relief les différents problèmes qui se posent. Tous sont d’accord au moins sur certaines choses : Le poisson est devenu rare et les mauritaniens n’en trouvent plus, les usines de farine ou MOKA sont très nombreuses et ne jouent aucun rôle dans l’absorption du chômage, les bateaux turcs et chinois s’adonnent à la pêche sans être contrôlés, le poulpe est surexploité à telle enseigne que les artisanaux n’en trouvent plus. A la fin de la visite, le MPEM va partir, comme ses prédécesseurs, fixé sur les différents problèmes qui se posent tant aux pêcheurs artisanaux, à leurs associations, aux usiniers, aux mareyeurs. Le ministre aura-t-il les coudées franches pour pouvoir régler en partie ses différents problèmes et surtout retrouver le poisson dans les plats mauritaniens ?