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La menace d’une intervention militaire contre les militaires au pouvoir au Niger se précise. Une intervention planifiée depuis Paris, selon les nouvelles autorités du Niger. Face à la menace, les gouvernements du Mali et du Burkina ont fait une déclaration conjointe, ce lundi 31 juillet, pour apporter leur “soutien au peuple frère du Niger”.

Au Burkina, le communiqué a été lu à la télévision nationale par le ministre de la Communication, un civil. Au Mali, le Colonel Abdoulaye Maiga, en tenue militaire, était chargé de rendre public le communiqué. Les deux pays dénoncent la manie de la CEDEAO à sanctionner tout un peuple pour une question de fauteuil présidentiel. Par conséquent, les deux pays “refusent d’appliquer ces sanctions illégales, illégitimes et inhumaines” de la CEDEAO et l’UEMOA.

Le ton du communiqué était martial. Et les deux pays “avertissent que toute intervention militaire contre le Niger s’assimilerait à une déclaration de guerre contre eux”. Aussi, le Mali et le Burkina préviennent que toute intervention militaire contre le Niger entraînerait “un retrait du Burkina Faso et du Mali de la CEDEAO, ainsi que l’adoption de mesures de légitime défense en soutien aux forces armées et au peuple du Niger”.

Le Burkina et le Mali s’étonnent de la célérité des sanctions contre un peuple meurtri par le terrorisme. Des sanctions prises par des organisations sous régionales qui brillent depuis plus dix ans  par leur immobilisme face à l’action terroriste dans le Sahel.

Mamadou TOGOLA/maliweb.net

By Albert C. Diop

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