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Dans une dynamique de renforcement des liens, l’Iran souhaite apporter son aide au Burkina Faso en y construisant une raffinerie de pétrole, conformément à un protocole d’accord signé plus tôt. Cette intention a été communiquée par le ministre iranien du pétrole suite à des négociations avec la ministre burkinabé des Affaires étrangères.
L’Iran est prêt à bâtir une raffinerie de pétrole au Burkina Faso et à exporter des services techniques et d’ingénierie vers ce pays africain, a annoncé le ministre iranien du pétrole à l’issue d’une entrevue avec la cheffe de la diplomatie burkinabé Olivia Rouamba.
« Il a été convenu […] qu’une raffinerie serait construite grâce à la coopération entre les ingénieurs et les experts des deux pays, sur la base des accords signés précédemment », a déclaré Javad Owji, lors d’un point de presse tenu en marge de la rencontre.
Selon Téhéran, les deux parties ont convenu de construire cette infrastructureconformément à un protocole d’accord signé auparavant, ajoute l’agence Shana.Suivez Sputnik sur X pour ne jamais manquer les actualités les plus importantesS’abonner
Pour sa part, Mme Rouamba a confirmé en avoir discuté par le passé par le ministre burkinabé du commerce et les responsables iraniens, poursuit le média.
Satisfaire le pays en produits pétroliers
Ce futur partenariat a été qualifié de souhaitable par Ouagadougou, lequel a espéré que le Burkina Faso puisse satisfaire ses besoins nationaux en produisant des produits pétroliers, note l’agence Shana.
Les exportations de produits pétroliers iraniens et de services techniques et d’ingénierie ont également été discutées au cours de la réunion, a ajouté de son côté M.Owji, cité par le média.
Géant énergétique et nouveau membre des BRICS, l’Iran s’est officiellement prononcé pour l’intensification de ses échanges avec le Burkina Faso. Cette déclaration a été faite le 4 septembre par le Président iranien Ebrahim Raïssi qui accueillait Olivia Rouamba en visite officielle à Téhéran.
La présidence iranienne a également salué dans une note la position des pays africains qui ont résisté à la fois au « terrorisme » et au « colonialisme », qualifiant leur décision comme un « signe de vigilance et de réveil ».