Une concertation organisée par la junte au pouvoir au Mali et boycottée par l’opposition a recommandé mardi de nommer le général Assimi Goïta président dès cette année pour un mandat de cinq ans renouvelable. Elle préconise par ailleurs de « dissoudre tous les partis politiques » et d’en « durcir les conditions de création ».

Le colonel Assimi Goïta, président de la transition malienne, à Bamako, au Mali, le 22 septembre 2022, lors du défilé militaire de la fête de l'indépendance du Mali.
Le colonel Assimi Goïta, président de la transition malienne, à Bamako, au Mali, le 22 septembre 2022, lors du défilé militaire de la fête de l’indépendance du Mali. © Ousmane Makavel, AFP

À l’issue d’une concertation nationale de deux jours à Bamako boycottée par la plupart des formations politiques du Mali, il a été proposé de nommer le chef de la junte au pouvoir Assimi Goïta « président de la République pour un mandat de cinq ans à partir de 2025, renouvelable », selon un document publié par la primature.

dirigé par une junte depuis un double coup d’État en 2020 et 2021. Les militaires au pouvoir ont manqué à leur engagement de remettre le pouvoir aux civils fin mars 2024.

By Albert C. Diop

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