Source : RTBF – Belgique

Le Conseil de sécurité de l’ONU doit se prononcer lundi sur le soutien au plan de paix de Donald Trump à Gaza, en particulier le déploiement d’une force internationale, sous la pression des Etats-Unis qui mettent en garde contre le risque d’une reprise de la guerre.

Le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio (assis à la table, 3e à d) s’exprime lors d’une réunion ministérielle du Conseil de sécurité des Nations unies sur l’Ukraine au siège de l’ONU, à New York, le 23 septembre 2025

© AFP / Le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio (assis à la table, 3e à d) s’exprime lors d’une réunion ministérielle du Conseil de sécurité des Nations unies sur l’Ukraine au siège de l’ONU, à New York, le 23 septembre 2025

Le projet de résolution américaine, plusieurs fois modifié lors de négociations sensibles, « endosse » le plan de Donald Trump ayant permis la mise en place, le 10 octobre, d’un cessez-le-feu fragile entre Israël et le Hamas dans le territoire palestinien ravagé par deux années de guerre provoquée par l’attaque sanglante du mouvement islamiste palestinien du 7 octobre 2023.

Le texte, vu par l’AFP, « autorise » la mise en place d’une « force de stabilisation internationale«  (ISF) chargée notamment de l’appui à la sécurisation des frontières en coopération avec Israël et l’Egypte, de la démilitarisation de Gaza, du désarmement « des groupes armés non étatiques« , de la protection des civils, et de la formation d’une police palestinienne. La composition de cette force n’est pas évoquée.

Il donne également mandat jusqu’au 31 décembre 2027 à un « Comité de la paix« , organe de « gouvernance de transition » à Gaza jusqu’à la réforme de l’Autorité palestinienne. Selon le plan en 20 points annexé à la résolution, ce comité doit être présidé par Donald Trump.

Contrairement aux premières versions du texte, le projet qui doit être soumis au vote lundi à 22 heures GMT évoque l’éventualité d’un Etat palestinien.

Après la réforme de l’Autorité palestinienne et l’avancée de la reconstruction de Gaza, « les conditions pourraient finalement être en place pour un chemin crédible vers une autodétermination palestinienne et un statut d’Etat« , dit ainsi le texte.

Un avenir clairement rejeté par Israël. « Notre opposition à un Etat palestinien sur quelque territoire que ce soit n’a pas changé« , a insisté dimanche le Premier ministre Benjamin Netanyahu.

By Albert C. Diop

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