Un sommet de la Troïka présidentielle + 1 de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedea) a été organisé le 18 juillet dernier à Abuja, en République fédérale du Nigéria, en vue d’un examen approfondi de la situation politique et sécuritaire de la Région, a annoncé un communiqué de la Commission.
Ont participé à cette réunion, les présidents du Nigeria, Bola Ahmed Tinubu, du Bénin, Patrice Talon, de la Guinée-Bissau, Umaro Sissoco Embalo, du Niger, Mohamed Bazoum et le président de la Commission de la Cedeao, Omar Alieu Touray.
S’agissant de la situation politique dans l’espace Cedeao, les dirigeants ont examiné les processus de Transition politique au Mali, en Guinée et au Burkina Faso, avant de décider de relancer le dialogue à plus haut niveau avec ces trois États membres.
À cette fin, le communiqué de la Commission annonce que le président de la République du Bénin, Patrice Talon, effectue une visite de consultation dans les trois pays concernés, au nom de la Troïka.
Les dirigeants ont souligné leur volonté de voir un retour rapide à l’ordre constitutionnel dans les États membres, conformément aux protocoles pertinents de la Cedeao et aux chartes de Transition de chacun des pays. Ils ont réaffirmé l’engagement de la Cedeao à apporter son soutien pour l’organisation d’élections démocratiques crédibles et inclusives dans chacun des trois pays.
Sur la situation sécuritaire dans la Région, la Troïka + 1 a réitéré la détermination de la Cedeao à apporter une réponse régionale robuste aux menaces à la paix et à la sécurité. La réponse régionale prendra en compte la mise en œuvre rapide d’un plan d’actions révisé de la Cedeao pour l’éradication du terrorisme dans la Région ainsi que la collaboration avec d’autres initiatives de sécurité. La réponse peut également inclure un appui direct aux États membres dans leur lutte contre le terrorisme.
La Troïka a réaffirmé l’engagement ferme de la Cedeao à financer le mécanisme de sécurité régionale à partir des ressources propres de la Région et appelées les Nations unies et les autres partenaires à soutenir les efforts de l’espace communautaire.
Souleymane SIDIBE