5 juillet 2019 L’HISTOIRE

Le maire de Démette Mr Ablaye Elimane Dia et les notables, chefs des villages des 53 localités de la commune de Boghé(Mauritanie) et des personnes ressources et conseillers des programmes, d’appui des gestions des frontières, des chefs des villages, notables des localités environnantes de Démette, des partenaires des ong nationales et internationales accompagnant le programme « case culturelle de citoyenneté et de bon voisinage », le général de division aérienne Biram Diop chef d’état major particulier de Macky Sall et les populations riveraines ont tous accueilli le gouverneur de la région de Saint Louis à Démette.

 C’est dans une atmosphère, riche en son, lumière, cadence et rythme que le gouverneur de la région de Saint Louis a été reçu dans la capitale des Halaybés.

Un événement grandiose qui restera graver dans les mémoires de ces populations et dans l’annal aussi historique des deux communes frontalières.

 Il s’agit le maintien des rapports de bon voisinage entre les deux communautés frontalières à savoir : Démette et Boghé.

Il était question selon le colonel Aly Diouf (SG des gestions des frontières CNGF) aussi de : consolider tous ses liens culturels profonds qui existent entre communauté riveraine qui est un gage pour un mieux être et une cohésion durable. Cette cérémonie est une noble mission de rentabiliser, un magique cadre qui est propice au rapprochement des populations des deux rives qui sont obligés de vivre ou mieux , condamnés de vivre ensemble.

Le maire Ablaye Elimane Dia s’adressant à cette foule immense de l’ile Amorphil venue nombreuse pour la circonstance, s’adressant au gouverneur de la région de saint Louis dira : «  votre présence à cette cérémonie, qu’on avait voulu très sobre lui donne un cachet solennel, je salue la présence des autorités de la Mauritanie, je me réjouis encore de la présence de mes collègues maires, je salue et je remercie tous les représentants des villages mauritaniens qui sont mobilisés pour nous témoigner leur marque de sympathie, et tous les villages environnants du Sénégal.

Nous sommes ici réunis aujourd’hui , pour procéder à l’inauguration de cette infrastructure que l’état du Sénégal a bien voulu édifier dans notre commune par le biais de la commission nationale de gestion des frontières. C’est le lieu pour moi de remercier au passage le secrétaire permanant de la commission nationale des gestions des frontières, le colonel Aly Diouf, qui assuré un suivi régulier des travaux. L’infrastructure que nous allons inaugurer ce matin, vient s’ajouter à d’autres réalisations que l’état du Sénégal a consenti  pour les populations de l’ile Amorphil, on se souvient de la visite mémorable que le chef de l’état a effectué le 7 Mars 2017 pour la pose de la pierre des travaux de la route Halware – Démette et pour la mise en service de l’électrification de la totalité des villages et l’ile Amorphil.

Cette route que vous avez pu emprunter pour relier démette dont les travaux connaissent un avancement très satisfaisant c’est la fierté des habitants de cette localité longtemps coupés du reste du pays.

Quand, cette case baptisée case culturelle de citoyenneté et de bon voisinage, Elle a pour vocation de servir de cadre de concertation et de dialogue entre les populations résidents de part et d’autre de la frontière, le gouvernement du Sénégal a vite compris que les populations frontalières sont souvent liées à une histoire commune, partageant les mêmes réalités culturelles et vivent en bonne intelligente. Ici, particulièrement la frontière n’est pas perçue comme une ligne de démarcation de deux territoires mais comme un de conjonction et d’interconnexion permanente qui se manifeste entre les multiples échanges commerciaux entre les deux peuples. Il faut d’abord rappeler que La mondialisation a fini de supprimer les frontières entrainant ainsi une plus grande liberté dans la circulation des personnes et des biens, cette liberté d’aller et venir pose en même temps avec acquitté le problème de la sécurité des frontières, de surveillances rendues plus difficile encore par le caractère transnational des manœuvres exigent une gestion intégrée de la question entre les populations de Démette et celle de l’autre rive du Sénégal, il existe une parfaite entente qui se manifeste à travers  les hommes, les femmes, qui chaque jour traversent le fleuve, soit pour s’apprivoiser de denrées alimentaires et autres marchandises, soit pour prendre part à des cérémonies familiales. Cette intégration réussie entre les populations de la Mauritanie et du Sénégal a besoin d’être encouragée pour que la coopération entre nos états, dans le cadre de la lutte contre les menaces de toute sorte soit possible. Il est donc la responsabilité de nos états, partageant la même frontière de tisser entre eux des liens forts de solidarité et de travailler au renforcement de relations culturelles économiques déjà existantes. La construction de case culturelle et de bon voisinage par le gouvernement du Sénégal, s’inscrit dans sa politique d’encourager la diplomatie des peuples et maintenir la dynamique unitaire au niveau de la sous- région. Cette structure édifiée tout au long des communes frontalières, ont pour objectif : sévir d’espace de dialogue et de cadre de concertation aux populations des pays concernés, souvent liés par une histoire et une culture commune. Elles ont encore vocation à abriter toute activité susceptible ;

Ce nouvel acte posé permettra à l’état du Sénégal d’exprimer une nouvelle fois, sa conviction de renforcement de ces liens familiaux et culturels, marquer des échanges plus fréquents, plus réguliers entre population et sur des préoccupations communes. Dans ce cadre de concertation, ces populations peuvent renforcer les liens et leur condition de vie.

L’objectif principal visé est de faire participer la population à la mise en charge de leur propre sécurité, en les impliquant dans la réalisation de projets qui pourront leur apporter un plus et renforcer leur sécurité physique et humain. La paix et le stabilité passeront par l’établissement de relation de confiance entre non seulement autorité administrative et territoriale mais aussi entre force de défense et de sécurité des deux pays, alors par les gestes et attitudes quotiennes de ces deux communautés, peuvent favoriser la paix et votre développement commun.

Le thème proposé à l’occasion de cette inauguration est « civisme citoyenne », De lors, on peut se demander comment modifier ces comportements, tous les comportements afin de développer le civisme, car l’incivisme est une star qui est entrain de gagner le terrain et m’épargne personne. Il est temps d’agir.

 Le civisme c’est l’affaire de tous, le développement suppose un niveau de conscience individuelle et collective qui n’est ni inné ni donné. Mais qui doit s’acquérir en l’éducation, en réalité, on l’est pas citoyen, on l’apprend à le devenir.

Pour cela, il faut la participation de tous, les familles, l’état, l’école, les medias, la politique et la société civile. La charte citoyenne est dés lors d’exercer ces droits et aussi d’assumer ces devoirs. Le respect de l’autre, respect les lois et règlements, agir solidairement dans l’intérêt général, respecter ses engagements, son travail avec conscience, préserver son environnement et ses ressources. Cette case devra donc s’adapter à toutes nos réalités communes, en s’appuyant sur ses expériences vécues ailleurs dans la sous région. Cette case va impacter votre quotidien, dans les villages et les alentours, au-delà de sa symbolique, son édification est alors une invite à une collaboration de l’ensemble de ces acteurs locaux pour l’établissement d’une zone paisible, sécurisée, favorable à la mise en œuvre de projet socio- économique pour un développement harmonieux »

Ce fut enfin la représentante du HCR de remercier les organisateurs de leur accueil et mettra l’accent sur l’importance de la cohésion sociale et des relations de bon voisinage.  

après, les allocutions, la délégation du gouverneur et le maire Ablaye Elimane Dia  se dirigent vers la case culturelle pour couper le ruban symbolique, annonçant l’inauguration officielle de la case.

Diop  HBodiel ( les archives de l histoire)

By Albert C. Diop

HBodiel