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Les putschistes au Niger ont annoncé, hier soir, leur intention de « poursuivre » le président déchu, Mohamed Bazoum, pour « haute trahison » et « atteinte à la sûreté » de l’État. En outre, ils dénoncent les sanctions « inhumaines » infligées par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao).
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Le général Abdourahamane Tiani, nouvel homme fort du Niger, au cours d’une allocution à télévision nationale nigérienne, le 28 juillet 2023.
ORTN (AP
Les militaires affirment avoir « réuni les preuves pour poursuivre » le président Mohamed Bazoum.
« Le gouvernement nigérien a réuni à ce jour » les « preuves pour poursuivre devant les instances nationales et internationales compétentes le président déchu et ses complices locaux et étrangers, pour haute trahison et atteinte à la sûreté intérieure et extérieure du Niger« , a déclaré le colonel-major Amadou Abdramane, un des membres du régime, dans un communiqué lu à la télévision nationale
Le gouvernement appuie ses accusations sur des « échanges » entre Mohamed Bazoum et des « nationaux », des « chefs d’État étrangers« , et des « responsables d’organisations internationales.«
En outre, le régime a appelé à « s’interroger sur la sincérité de sa prétention à soutenir qu’il est séquestré, alors même que les militaires n’ont jamais investi sa résidence présidentielle et qu’il dispose encore de tous les moyens de communication. » Il assure que Mohamed Bazoum « reçoit régulièrement la visite de son médecin.«
Selon un conseiller du président renversé, une consultation a eu lieu samedi. « Après cette visite, le médecin n’a soulevé aucun problème quant à l’état de santé du président déchu et des membres de sa famille », a ajouté Amadou Abdramane.