AMI Le ministre de l’Éducation Nationale M. Mokhtar Ould Dahi a supervisé, jeudi soir à l’école Sid Ahmed Ould Babou de Tevragh Zeina, l’inauguration des Commissions de Suivi et de Réforme de l’Éducation et des Programmes.

Dans une déclaration à cette occasion, le ministre de l’Éducation Nationale a souligné que cette rencontre intervient à l’occasion de l’installation de deux organes prévus par la Loi d’Orientation de l’Éducation Nationale, à savoir : la Commission Nationale de Suivi de la Réforme de l’Éducation et la Commission Nationale des Programmes.

Il a souligné que la Commission Nationale pour la réforme de l’éducation est présidée par le secrétaire général du département, et comprend parmi ses membres : les secrétaires généraux des ministères chargés de l’éducation et des secteurs au service de l’éducation (ministère de l’Habitat, Taazour, Commissariat à la sécurité alimentaire) en plus du conseiller juridique du département, tandis que la deuxième commission est la Commission nationale des programmes prévue par l’article n° 60 de la loi d’orientation, qui est un mécanisme institutionnel auquel font référence toutes les lois portant réforme de l’éducation tout au long de l’histoire du pays sans pour autant qu’il soit créé.

Le ministre a ajouté que les programmes d’études sont au cœur de l’encadrement pédagogique, et que leur mise à jour et leur examen approfondi en fonction des plafonds et des déterminants de qualité, d’originalité et d’ouverture sont deux conditions principales pour élever le niveau des résultats de l’éducation dans notre pays.

En plus, la mise en place du Comité national des programmes d’études vise à combler le vide éducatif et institutionnel, et à assurer l’accélération de la révision des programmes et des supports pédagogiques prévus dans la loi d’orientation (manuels scolaires et leçons préparées).

M. Mokhtar Ould Dahi a expliqué que la restauration de l’image de l’éducation est à notre portée pour peu que l’on réunit deux conditions : la première est la volonté politique, à cet égard, Son Excellence Monsieur le Président de la République est armé d’une volonté ferme de réformer l’éducation, et la deuxième condition est la mise à disposition de ressources humaines disposant de compétences.

Il a estimé que le secteur s’efforce d’activer toutes les mesures qui permettraient d’améliorer les indicateurs de l’éducation, et les indicateurs de fréquentation qui représentent cette année un progrès par rapport aux années précédentes.

De même, l’accompagnement de près des walis et des autorités administratives des acteurs de la scène académique et les transferts opérés selon des critères justes et précis ainsi que les promotions des enseignants fondées sur les normes de compétence et de rendement et la rigueur dans la sanction de l’absentéisme sont autant de facteurs rassurants et prometteurs pour l’année scolaire en cours. Il a souligné que la discrimination positive des écoles d’excellence de cette année a permis à 87 élèves d’intégrer les lycées d’excellence de Nouakchott, tous enfants de familles inscrites au registre social de Taazour.

Le ministre a indiqué que l’éducation dans notre pays a besoin d’une réforme rapide et d’une réconciliation sociale apaisée, précisant que toute réforme ne portera ses fruits que si les cinq piliers suivants y sont réunis : le personnel éducatif, les autorités administratives, les élus, les associations de parents d’élèves et les organisations de la société civile.

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By Albert C. Diop

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