Le dépôt des dossiers de candidature à la Présidentielle de 2024 n’a pas encore fini de tuer le suspense qui entoure la sélection des futurs candidats. Avant la publication de la «short-list» des prétendants au fauteuil présidentiel, ces derniers vont se prêter à l’exercice tant redouté du passage au filtre du parrainage. Tout le monde retient son souffle. Très chanceux, heureux et honoré sera, certainement, le candidat déclaré que le tirage au sort désignera pour ouvrir le bal…le contrôle des parrainages.
Par Mamadou T. DIATTA – Le scrutin présidentiel se précise, au fur et à mesure que la date du 25 février 2024 approche. Le ballet des mandataires des candidats déclarés à la Présidentielle devrait finir, hier. Le Conseil constitutionnel avait fixé au mardi 26 décembre à minuit. Déjà, il est fait état d’une trentaine de dossiers de candidature déposés au greffe de la haute juridiction chargée de trancher les questions électorales.
Les 7 «Sages» vont procéder, à la date du 28 décembre, au tirage au sort pour le contrôle des parrainages. Une décision prise pour éviter les bousculades notées entre les mandataires des candidats à l’élection présidentielle de 2019. Une situation dont avait largement tiré profit la mandataire d’alors du Président sortant, Macky Sall. Aujourd’hui, Mme Aminata Mimi Touré, en rupture de ban avec la majorité présidentielle, se retrouve à devoir passer le filtre du parrainage.
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La liste est longue de candidats, qui espèrent faire partie de la «short-list» que dressera le Greffier en chef du Conseil constitutionnel à la fin de l’opération de contrôle des parrainages. Ainsi, on aura droit à peu d’appelés contre plus de déposants. Ce qui amène à dire qu’on assistera à un rêve brisé pour bon nombre de prétendants. Ce qui va laisser la place au jeu des alliances, de la surenchère et des nouvelles prétentions de la part des candidats déçus d’avoir échoué à être dans les starting-blocks.
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Durant plus de deux mois, les coalitions de partis politiques et autres mouvements citoyens et assimilés s’étaient employés à collecter des parrains en optant soit pour le parrainage citoyen, soit pour le parrainage des élus. A la fin de cet exercice rythmée de polémiques et d’accusations, les observateurs restent dans l’attente, à l’image de tous les citoyens électeurs, afin d’être édifiés sur les personnalités appelées à briguer leurs suffrages en février prochain en vue de présider aux destinées du pays.
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