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Ousmane Sonko pourrait être définitivement fixé sur son éligibilité ce jeudi. La Cour suprême doit examiner le pourvoi en cassation introduit par ses avocats après sa condamnation en appel à six mois de prison avec sursis pour diffamation face à l’actuel ministre du Tourisme Mame Mbaye Niang. En cas de condamnation définitive, l’opposant qui a été récemment réintégré sur les listes électorales perdra ses droits civiques.
Avec notre correspondante à Dakar, Juliette Dubois
Pour l’heure, Ousmane Sonko peut théoriquement toujours se présenter à l’élection présidentielle du 25 février. Même s’il a été condamné en juin à deux ans de prison ferme pour corruption de la jeunesse, il jouit toujours de ses droits civiques. Le mois dernier, le tribunal d’instance de Dakar a ordonné sa réinscription sur les listes électorales. Le candidat a donc déposé son dossier de candidature auprès du Conseil constitutionnel qui doit l’examiner cette semaine.
Mais l’audience de ce jeudi pourrait refaire basculer les choses. Pour rappel, il s’agit d’une autre affaire, dans laquelle il avait été condamné en appel en mai dernier à six mois de prison avec sursis et une amende de 200 millions de francs CFA pour diffamation contre le ministre du Tourisme Mame Mbaye Niang. Il l’avait accusé de détournements dans le cadre du projet Prodac de développement agricole.
Si sa condamnation est maintenue, Ousmane Sonko sera définitivement privé de ses droits civiques et éliminé de la course. Mais il faut noter que son camp a un autre candidat potentiel : Bassirou Diomaye Faye, bras droit de Sonko et cofondateur de l’ancien parti Pastef. Il a également déposé son dossier au Conseil constitutionnel.
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