RFI À l’approche de la présidentielle américaine de novembre 2024, Donald Trump renforce son emprise sur le parti républicain (surnommé le Grand Old Party). L’ancien président veut installer à sa tête trois de ses proches, dont sa propre belle fille Lara Trump, et ce, pour remplacer l’actuelle présidente, dont il a obtenu le départ.
Avec notre correspondant à Miami, David Thomson
La direction du parti républicain était déjà soumise à Donald Trump, il devrait l’être encore plus après cette purge. L’ancien président annonce vouloir la remplacer par un trio issu de sa garde la plus rapprochée. Sa belle-fille Lara Trump, ancienne coach sportive, deviendrait coprésidente aux côtés de Chris LaCivita, son actuel directeur de campagne.
Quant au poste de président, Trump souhaite le confier à Michael Whatley, un fidèle peu connu du grand public actuel chef du parti en Caroline du Nord. Ces nominations doivent encore faire l’objet d’un vote interne qui ne devrait être qu’une simple formalité.
L’actuelle présidente du parti républicain a promis de démissionner
« Le parti républicain doit être un bon partenaire pour la présidentielle et garantir des élections transparentes », justifie Trump dans son communiqué. Or, justement, ses trois candidats ont un point commun : tous ont dénoncé des fraudes électorales imaginaires et aucun ne reconnaît la victoire de Joe Biden.
L’actuelle présidente Rona McDaniel, nièce du modéré Mitt Romney, a, elle aussi, a dénoncé des fraudes électorales sans donner de preuves, mais elle a tout de même reconnu la victoire de Biden. De quoi faire douter de sa loyauté envers Trump.