INSAF, le parti au pouvoir a déclaré son refus de surenchérir sur le Président mauritanien Mohamed Ould Cheikh El-Ghazouani concernant l’accord avec l’Européle sur l’immigration. Il a souligné qu’ »aucun nouvel accord n’a encore été signé avec aucune partie en matière d’immigration, et aucun futur accord ne comportera de dispositions s’écartant du cadre des accords internationaux qui réglementent les conditions de circulation des personnes entre les pays ».
La déclaration du parti au pouvoir fait suite à une déclaration publiée au nom de l’Institution de l’Opposition Démocratique. INSAF a déclaré avoir abordé certaines questions qui préoccupent l’opinion publique. Cette déclaration, a été signée par des partis non autorisées et des personnalités non habilitées. D’ailleurs les textes juridiques régissant l’institution ne comportent pas de pouvoir qui les autorise à signer en son nom, selon INSAF.
Quant à la levée de l’immunité du député Bram Dah Abeïd, le parti estime qu’il s’agit d’une mesure dont la nature est déterminée par les textes réglementant l’Assemblée nationale, y compris le champ d’application de la justice.
Concernant les discussions sur la prochaine élection présidentielle, INSAF a déclaré avoir renouvelé à plusieurs reprises son appel à une évaluation objective de l’expérience passée afin de prendre toutes les mesures propres à garantir l’organisation d’élections transparentes, équitables et exprimant honnêtement la volonté du peuple mauritanien, selon le communiqué.