Rose Amélie Becel

« La jeunesse doit mettre la pression populaire pour faire tomber le gouvernement Barnier, illégitime », a réagi le président de l’Union syndicale lycéenne Manès Nadel, sur les réseaux sociaux, après la nomination du nouveau Premier ministre. Pas de changement de programme, donc, pour le syndicat organisateur de la mobilisation du 7 septembre avec l’Union étudiante : des manifestations se tiendront bien à Paris et dans « plus de 150 points de rassemblement en France ».

Le Parti socialiste ne rejoint pas l’appel à manifester

Aux côtés des organisations de jeunesse, plusieurs partis politiques et associations, en tout plus de 30 organisations, appellent également à manifester. Au sein du Nouveau Front populaire, La France insoumise, les Écologistes, le Parti communiste, le NPA et Génération.s seront de la partie, mais pas le Parti socialiste, qui n’a pas officiellement annoncé sa participation au cortège. « Certaines sections locales du Parti socialiste participent à la mobilisation dans plusieurs villes de France », précise tout de même la porte-parole de l’Union étudiante Eléonore Schmitt.

Alors que les députés insoumis, accompagnés de quelques collègues écologistes et du groupe communiste, ont de leur côté signé une proposition de résolution visant à destituer Emmanuel Macron, cette revendication ne fera pas parti des mots d’ordre de la mobilisation. « Si les circonstances s’en mêlent, Emmanuel Macron n’aura peut être pas d’autre choix que de démissionner, mais ce n’est pas de notre responsabilité de le demander », précise Manès Nadel.

By Albert C. Diop

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