L’hôtel Thiorfi palace de Boghé a abrité ce 7 septembre 2024 un atelier interne de capitalisation de l’expérience du projet : la voix des femmes rurales « Sawt El Maraa Aliiviye.
Le Hakem départemental de Boghé Zaid el adedine jeyide a présidé l’ouverture officielle de cet évènement, en présence du maire de Boghé Mr Ba Adama Moussa, la coordinatrice régionale de Masef Toutou mint Yaghoub. Etaient présents la présidente du comité de solidarité avec les victimes des violations des droits humains (CSVVDH) Madame Sy née Lalla Aicha, le président de l’ATED Amadou Sall dit Papa Sall porteurs du projet.
Les bénéficiaires du projet étaient bien représentés. L’exercice de capitalisation étaient conduit par un consultant expert Mr Moustapha Ould Bleyel. .
Le maire de Boghé Ba Adama Moussa dans son mot introductif, a souhaité la bienvenue et a magnifie l’approche inclusive adoptée pour la mise en œuvre des actions et à insister sur la nécessité de renforcer la collaboration entre le les ONGS PORTEUSES de l’initiative et LE MASEF. Il a par la même occasion apprécié le travail colossal abattu par le projet.
Ce projet a été financé par Expertise France à travers l’AFD, dans le cadre du programme fonds genre Sahel
Le cout global du projet est 120 000 euros pour une Période de mise en œuvre a atteint 26 mois.
Le projet intervient selon 4 axes 1. Le renforcement des connaissances des femmes organisées en coopératives féminines surcleurs droits et devoirs
2. La prévention des VBG à travers un outil numérique appelé « application sentinelle, dont le but est le référencement rapide d occidentale de violations faites aux femmes et filles l’appui à l’autonomisation des femmes à travers la dotation des 12 coopératives en intrants agricoles , de la prise conscience des femmes, de leurs devoir a la participation citoyenne, l’accompagnement des groupements féminins pour la mise en œuvre d’initiatives économiques novatrices respectueuses de l’environnement,
L’objectif global du projet est de contribuer à l’égalité des sexes et développement local durable et inclusif via une société civile structurée et une économie amie l’environnement. L’approche du projet est centrée sur le développement des capacités du potentiel humain comme base de changement.
Rappelons, que ce projet est une entité d’un programme mis en œuvre dans six pays : la Mauritanie, le Sénégal, le Tchad, le Burkina Faso, le Niger et le Mali
Le projet intervient au Brakna dans 6 Moughata
– la commune de Boghé, la commune de Dar El Avia, la commune d’Ould Birom et Dar El Barka ,la commune de Bababé et la commune El Verea
Quelques résultats en chiffres
Actuellement Les femmes membres des OSC féminines des communes cibles connaissent mieux leurs droits et ont amélioré leurs compétences pour une plus large participation dans le processus de prise de décision au niveau local fonctionnel et adaptatif est mis en place 170 personnes formées sur leurs droits dont 128 femmes, 958 personnes sensibilisées sur leurs droits dont 708 femmes 80% des femmes affirment avoir ressenti une amélioration de leurs compétences pour mieux aller à la conquête de ces droits 43% disent que leurs avis sont pris en compte dans les décisions prises au sein des ccc.
Les instances de prises de décision et de consultation au niveau local fonctionnent en faveur du droit des femmes à la propriété foncière (agropastorale) à travers une présence féminine considérable d’au moins 30%. 31% de femmes membres des CCC accompagnés (36 sur 112) alors que dans la Baseline le taux de présence des dans les CCC était seulement de 18%, 80 membres CCC formés (y compris 17 des femmes) 2 comités de plaidoyer et de veille départementaux (VD) mis en place 71% de femmes membres des (CPVD,) 33 hommes champions formés sur des thématiques en relation avec l’égalité H-F. Quant aux initiatives féminines de développement économique et entrepreneurial des communes cibles sont soutenues et renforcées pour plus de résilience face aux effets du changement climatique 12 coopératives féminines agricoles ont bénéficié de formation en agro écologie, agroforesterie et en techniques de conservation et de transformation 706 personnes dont 593 femmes formées en agro écologie, agroforesterie et en techniques de conservation et de transformation 12 coopératives féminines ont bénéficié d’appui en équipements et matériel agricole, semences, et de matériaux pour la sécurisation physique de leurs périmètres agricoles (grillage, cornière) ce matériel a été livrer en fonction des besoins prioritaire exprimer par chaque coopérative mais aussi en fonction de la capacité de production et des ressource disponibles
– 12 téléphones équipés d’une application de signalement rapide des cas de VGB ont été mis à la disposition des relais communautaires dans les 6 communes soit deux téléphones par commune.
En 13 mois 81 cas détectés/signalés : en dont 20 Viol, 5 Mariage précoces, 5 Violence physique conjugale, 36 Recensements états civils, 8 refus de prises en charges, 7 Violence physique 24 cas traités et clôturés (8 V, 2 MP, 2 VPC, 6 REC, 2 RPC, 4 VP)
57 cas dont traitement en cours (12 V, 3 MP, 3 VPC, 30 REC, 4 RPC, 3 VP, 2 RPC)
En travaux de groupes, Les participants divisées en trois groupes 0nt échange sur 3 thématiques : 1- Réflexion critique sur la portée du projet 2- description et analyse en détails des pratiques innovantes (l’application Sentinelle et l’expérience des Hommes champions de l’égalité genre) et la 3éme thématique du troisième groupe est : leçons apprises, interrogations, et recommandations, à prendre en compte pour des interventions futures.
L’atelier a pris fin à 16h30.
Diop Mohamedou Abou (les traces de l’info)