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Les députés et sénateurs de la transition réunis en assemblée constituante ont achevé l’examen du projet de Constitution, étape-clé vers le retour à un régime civil promis par la junte après le coup d’État de 2023 qui a marqué la fin de la dynastie Bongo.Le président de la transition gabonaise, Brice Clotaire Oligui Nguema.

Le président de la transition gabonaise, Brice Clotaire Oligui Nguema.© Présidence du Gabon

Les 168 parlementaires avaient dix jours pour rendre un « avis motivé » sur le projet constitutionnel rédigé à partir du millier de propositions récoltées lors d’un dialogue national inclusif organisé au mois d’avril. D’après une publication Facebook du député Geoffroy Foumboula Libeka, 78 parlementaires ont déposé 801 amendements. « Nous nous sommes prononcés sur plusieurs avancées majeures que renferme ce projet de loi fondamentale, lequel veille à la séparation des pouvoirs, au renforcement des droits et des libertés individuelles », a annoncé Jean-François Ndongou président de l’Assemblée nationale et de l’Assemblée constituante dans son discours de clôture.

Un rapport contenant leurs recommandations, adopté à la majorité avec seulement 8 voix contre et 3 abstentions, sera remis « le plus tôt possible » à Brice Clotaire Oligui Nguema, le nouvel homme fort du pays qui briguera la présidence à l’élection d’août 2025. Le texte doit ensuite être adopté en conseil des ministres, puis soumis au référendum d’ici à la fin de l’année, selon le calendrier annoncé.

La nouvelle loi fondamentale prévoit l’instauration d’un régime présidentiel sans Premier ministre, un mandat présidentiel de 7 ans renouvelable une fois avec l’obligation pour tout candidat d’être né de parents gabonais, selon une version du projet qui circule sur internet et n’a pas été démentie par les autorités.

By Albert C. Diop

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