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A la suite du retrait des forces françaises de plusieurs pays africains, la France a annoncé une réorientation de sa présence sur le continent, en mettant l’accent sur l’éducation plutôt que sur les bases militaires. « Ce que nous proposons aujourd’hui à nos partenaires africains, c’est de nous tourner résolument vers l’avenir. Moins de bases, plus d’écoles », a déclaré jeudi Christophe Lemoine, porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, lors d’un point presse.
Selon lui, cette nouvelle stratégie se concentrera sur « plus d’initiatives pour répondre aux aspirations de la jeunesse », tout en abordant des enjeux communs et urgents comme le climat, l’éducation, la santé et la technologie.
« Nous agissons en première ligne à travers une évolution des partenariats de défense, avec la fin des bases militaires », a précisé Lemoine, soulignant que cette réorientation des relations est le fruit d’une réflexion qui dure depuis deux ans.
La reconfiguration de la présence militaire française en Afrique était déjà en projet, avec une réduction du nombre de ses effectifs. La France a retiré ses troupes du Mali, du Burkina Faso et du Niger entre 2022 et 2023, après l’arrivée de juntes militaires qui se sont rapprochées de Moscou. En 2024, le Tchad et le Sénégal ont également demandé le départ des forces françaises.
« Les relations de la France avec les pays africains concernés ne se limitent pas à la défense. Elles reposent sur des partenariats solides et des liens humains et culturels profonds que nous continuons à renforcer », a ajouté le porte-parole.