Samuel Benshimon

Dans un tournant sécuritaire majeur, Donald Trump a annoncé, mercredi, la fermeture de l’accès au territoire américain à des ressortissants de 12 pays, à compter du lundi 9 juin. Cette mesure, selon l’ancien président, vise à protéger les États-Unis contre les menaces terroristes et s’inscrit dans la continuité de la politique migratoire stricte qu’il avait déjà initiée lors de son premier mandat.

La nouvelle interdiction d’entrée concerne les ressortissants des pays suivants : Afghanistan, Birmanie, Tchad, République du Congo, Guinée équatoriale, Érythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan et Yémen.

A cette liste s’ajoutent sept autres pays, dont les citoyens feront l’objet de restrictions renforcées pour l’obtention de visas : Burundi, Cuba, Laos, Sierra Leone, Togo, Turkménistan et Venezuela.

Dans une déclaration officielle, Donald Trump a justifié cette décision par la nécessité de préserver la sécurité nationale : « En tant que président, je dois agir pour protéger la nation et ses citoyens. Cette mesure vise à empêcher l’entrée de personnes susceptibles de représenter un danger, en particulier dans des cas où les systèmes de contrôle des voyageurs sont déficients ou inexistants ». 

Certaines catégories de visas seront toujours valides, et les voyageurs dont le déplacement est jugé conforme à « l’intérêt national » des Etats-Unis ne seront pas concernés.

De même, les athlètes participant à la Coupe du monde 2026 (organisée conjointement par les Etats-Unis, le Canada et le Mexique) ainsi que les participants aux Jeux olympiques de Los Angeles en 2028 seront exemptés de ces restrictions.

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By Albert C. Diop

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