
Le régime militaire algérien est secoué après l’évasion du général Abdelkader Haddad, alias Nasser El-Djinn, ex-patron de la Direction générale de la sécurité intérieure. Nasser El-Djinn, limogé le 22 mai dernier et assigné à résidence, aurait fui vers l’Espagne à bord d’une embarcation, bénéficiant de complicité interne.
Selon des sources sécuritaires, des officiers auraient accompagné Nasser El-Djinn dans cette aventure.
D’après les observateurs, cette évasion soulève de nombreuses questions sur la sécurité et la stabilité du régime algérien, notamment sur les luttes de pouvoir au sein de l’appareil sécuritaire du général Saïd Chengriha et du président Abdelmadjid Tebboune.
Nasser El-Djinn était une figure clé des services de sécurité algériens, connu pour son rôle dans la répression pendant la décennie noire. Sa fuite est le signe de tensions internes profondes au sein de l’armée et des services de sécurité.
Les circonstances exactes de sa fuite restent encore floues, mais il semblerait qu’il ait pu bénéficier de complicités internes pour quitter le territoire algérien. Le chef d’état-major algérien a ordonné la fermeture des points de passage entre l’Algérie et la Tunisie, ce qui suggère que les autorités sont déterminées à comprendre les circonstances de cette évasion et à mettre fin aux possibles complicités internes.
Cet événement va avoir des répercussions importantes sur la stabilité politique et sécuritaire de l’Algérie, notamment dans le contexte de luttes de pouvoir et de nominations controversées à la tête des services de sécurité.