Les Guinéens ont largement approuvé la nouvelle Constitution lors du référendum organisé ce 21 septembre, avec 89,38 % de votes favorables, selon les résultats provisoires annoncés mardi 23 septembre par le ministre de l’Administration du territoire, Ibrahima Kalil Condé. La participation a atteint 86,42 %, ouvrant la voie à une éventuelle candidature du chef de la transition, Mamady Doumbouya, à la prochaine élection présidentielle.
Quatre ans après le coup d’État de 2021 ayant renversé le président Alpha Condé, ce scrutin constitue une étape clé vers la fin de la transition militaire, initialement promise pour fin 2024. Sur les 6,7 millions d’électeurs inscrits, une majorité s’est prononcée en faveur du texte, qui remplace la Charte de la transition. Contrairement à celle-ci, la nouvelle Constitution n’interdit plus aux membres du pouvoir militaire de se présenter aux élections, alimentant les spéculations sur une candidature de Doumbouya, malgré ses engagements antérieurs à ne pas briguer de mandat.
Selon le gouvernement, le référendum s’est tenu dans un climat sécurisé et dans la transparence. Mais l’opposition, en grande partie en exil, a dénoncé une « mascarade électorale » et appelé au boycott, sans réel impact.
En 2025 doivent se tenir des élections présidentielle et législatives, à une date encore indéterminée. La Cour suprême doit désormais valider les résultats du référendum.
Avec France 24 tchadinfos.com
