Samuel Benshimon sahel-intelligence.com

Le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont annoncé leur retrait immédiat du Statut de Rome de la Cour pénale internationale (CPI) le 22 septembre 2025.
Cette décision fait suite à leur constat que la CPI est devenue « un instrument de répression néocoloniale aux mains de l’impérialisme » et un symbole de justice sélective. Les trois pays, membres de la Confédération des États du Sahel (AES), affirment que la CPI n’a pas réussi à poursuivre des crimes graves tout en faisant preuve de complaisance envers certains auteurs de ces crimes, selon le porte-parole de l’AES.
La CPI est accusée de ne pas traiter tous les cas de manière égale, en se concentrant sur certains acteurs tout en ignorant d’autres.
Les pays de l’AES estiment que la CPI est utilisée comme un outil de domination par les puissances impérialistes.
Le retrait reflète la volonté des États membres de l’AES de défendre leur souveraineté et de promouvoir des mécanismes endogènes pour la paix et la justice.
Les pays de l’AES vont privilégier des mécanismes internes pour consolider la paix et la justice.
Ils réaffirment leur attachement à la promotion et à la protection des droits de l’homme conformément à leurs valeurs sociétales.
Les pays de l’AES restent ouverts à la coopération internationale dans d’autres cadres appropriés pour promouvoir les droits de l’homme, toujours d’après le porte-parole de l’AES.