RFI

Ils parcourent des kilomètres dans le Sahara, avec leurs troupeaux.

Et les yeux rivés au sol, à la recherche de météorites. En Mauritanie, ces chasseurs de pierres venues de l’espace sont de plus en plus nombreux. Ils espèrent décrocher le gros lot, en vendant un fragment tombé de la Lune ou de Mars.

Mais faute d’un encadrement officiel et d’un système d’authentification, ces trésors sont difficiles à vendre.

Des chasseurs nomades de météorites examinent les pierres qu'ils ont trouvées dans le désert du Sahara.
Des chasseurs nomades de météorites examinent les pierres qu’ils ont trouvées dans le désert du Sahara. © Juliette Dubois/RFI

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De notre envoyée spéciale de retour de Nouakchott,

Des jours et des jours à marcher derrière les bêtes dans le Sahara. Et peu à peu, l’œil s’exerce à reconnaître les pierres pas comme les autres. À Nouakchott, Hame Ould sidi Othmen, longue barbe et lunettes vissées sur le nez, montre fièrement sur une natte les météorites qu’il a dénichées dans le désert : « Je pars chercher des météorites dans toute la Mauritanie ».

Il y a une dizaine d’années, après la découverte au Maroc de la grande météorite martienne de Tissint, la fièvre des pierres venues du ciel a gagné tout le Sahara. Ces passionnés sont devenus des experts pour distinguer les pierres venues du ciel : « Ça, c’est une chondrite. On le reconnaît par la couche qui l’enveloppe quand elle tombe du ciel. » Parfois, ils utilisent des loupes

« Les prix peuvent aller jusqu’à 1 000 euros »

By Albert C. Diop

HBodiel