يَا أَيُّهَا الَّذِينَ آمَنُوا كُونُوا قَوَّامِينَ لِلَّهِ شُهَدَاءَ بِالْقِسْطِ ۖ وَلَا يَجْرِمَنَّكُمْ شَنَآنُ قَوْمٍ عَلَىٰ أَلَّا تَعْدِلُوا ۚ اعْدِلُوا هُوَ أَقْرَبُ لِلتَّقْوَىٰ

1. Relater les faits

Entre 1986 et 1991, un voile de douleur a recouvert la Mauritanie. Cette période n’est pas seulement un chapitre de l’histoire : elle est une cicatrice encore chaude dans le cœur de nombreuses familles. On se souvient de ces jours où la peur avait pris la place de la lumière.

Des militaires negro-mauritaniens furent arrêtés sans explication, arrachés à leurs foyers, à leurs enfants endormis, à leurs épouses qui ne comprenaient pas pourquoi le destin les frappait ainsi.

Certains ne revinrent jamais. D’autres connurent les ténèbres des lieux de détention. Les exécutions extrajudiciaires, les tortures et les disparitions forcées ont laissé des familles suspendues à une incertitude qui ronge l’âme. Cette époque est une mémoire vivante, faite de visages absents et de noms que l’on évoque encore avec émotion.

2. Solutions à adopter en tant que musulmans

Face à une tragédie touchant le cœur d’un peuple, la voie musulmane impose la vérité, la justice et la miséricorde. Dire la vérité est un acte de foi. Entourer les familles blessées est un devoir. Le pardon sincère ne vient qu’après la reconnaissance, mais lorsqu’il naît, il soulage les cœurs. Quant à l’avenir, il doit être bâti sur des institutions qui protègent chaque citoyen contre toute forme d’injustice.

3. Conseils au Président de la République

En tant que membre de la Coordination Nationale des Amis du Président Mohamed Cheikh Ghazouani et Président du Comité des Sages du Brakna, il est de notre devoir d’aborder ce sujet avec loyauté et sensibilité. Il convient d’encourager la continuité d’une politique d’apaisement et d’écoute. La compassion doit devenir un principe d’État. Il est essentiel de renforcer la cohésion entre les communautés et d’ancrer la mémoire nationale sans raviver les divisions. Un pays qui regarde son passé avec courage construit un avenir plus juste et plus stable.

4. Conclusion 

La tragédie de 1986–1991 demeure un appel à la justice, à la réconciliation et à l’unité. Elle nous enseigne que la justice est l’âme d’une nation et que la vérité est le premier pas vers la guérison. Notre responsabilité collective est de transformer cette douleur en un engagement pour l’unité nationale, en soutenant les efforts du Président dans la voie de l’apaisement et de la cohésion. Que Dieu apaise les cœurs et guide notre pays vers une paix durable

  Abdellahi Sarr Président Comité des Sages du Brakna Coordination Nationale des Amis du Président

Tel 46500302

By Albert C. Diop

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