© AP Photo / Leo Correa
S’abonner
Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a refusé un cessez-le-feu de cinq jours en échange de la libération de quelques otages détenus par le Hamas, selon le journaliste américain Seymour Hersh.
Le journaliste américain Seymour Hersh a annoncé, en se référant à ses sources, le rejet par le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou d’une trêve de cinq jours en échange de la libération d’otages.
« La demande américaine prévoyait la libération de 71 otages. Un accord a été trouvé à ce sujet, mais le Hamas a également insisté sur une cessation de la guerre pendant cinq jours. Cette proposition a été immédiatement rejetée par Netanyahou, qui continue d’ignorer le mécontentement croissant des familles des otages, dont les rassemblements et les protestations prennent de l’ampleur en Israël », a révélé le lauréat du prix Pulitzer sur la plateforme Substack.
Il a également signalé qu’Israël était au courant du fait que certains otages avaient été emmenés dans le sud de la bande de Gaza en raison des frappes de Tsahal.Suivez Sputnik sur X pour ne jamais manquer les actualités les plus importantesS’abonner
« Ils [le renseignement israélien] ont également appris qu’à un certain moment les otages tout comme les habitants de la ville de Gaza avaient été déplacés dans le sud dans le cadre d’une migration forcée imposée par Israël qui continuait de bombarder des bâtiments, des complexes résidentiels et des immeubles de bureaux partout dans la ville », a ajouté le journaliste.
Un accord en discussion
Le 15 novembre, ABC, citant un haut responsable israélien, a informé que le Hamas et Israël pourraient annoncer un accord sur la libération des otages dans les deux ou trois prochains jours. Un peu plus tôt, un membre du bureau politique du Hamas, Khalil al-Haya, avait déclaré que le mouvement palestinien était prêt à libérer 100 otages, dont la liste lui avait été remise par Israël, sous réserve d’une trêve nécessaire pour déterminer où se trouvaient 50 d’entre eux.
Selon l’armée israélienne, le nombre d’otages dans la bande de Gaza est d’au moins 242. Ils sont aux mains de militants non seulement du Hamas, mais aussi d’autres groupes radicaux, dont le Jihad islamique*. Les négociations sur la libération sont menées avec la médiation du Qatar, l’Égypte apporte également son aide. La Maison-Blanche a confirmé que les États-Unis étaient aussi impliqués dans ce processus. Le 13 novembre, la chaîne CBS a informé que le problème majeur résidait dans le fait que le Hamas n’avait pas encore présenté de liste d’otages qu’il serait prêt à libérer.