Deux gendarmes et cinq autres civils ont également été blessés, a annoncé samedi l’Agence nigérienne de presse, qui désigne les assaillants comme des « terrorisme

franceinfo avec AFP

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Une photo du parc W au Niger, le 18 mars 2007. (MICHEL GUNTHER / BIOSPHOTO / AFP)
Une photo du parc W au Niger, le 18 mars 2007. (MICHEL GUNTHER / BIOSPHOTO / AFP)

Trois civils ont été tués jeudi soir lors d’une attaque contre un poste de gendarmerie aux portes de Niamey, la capitale du Niger, pays en proie à la violence jihadiste, a rapporté, samedi 13 janvier, l’Agence nigérienne de presse (ANP). « Une vingtaine de terroristes sont arrivés camouflés sous des bâches de deux véhicules et ont fait irruption sur le poste [des gendarmes] en ouvrant le feu avec des fusils mitrailleurs, en criant Allah Akbar », a déclaré en citant « une source sécuritaire ».

Selon l’agence, deux gendarmes et cinq autres civils ont également été blessés. En dépit de « la riposte vive des gendarmes », les assaillants ont emporté un véhicule de gendarmerie, et deux appartenant à des particuliers. L’attaque a visé le poste de gendarmerie du village de Laoudou, à 17 km au sud de Niamey, sur l’axe routier menant au parc du W, à cheval sur les frontières du Niger, du Burkina Faso et du Bénin.

La semaine passée, « des victimes civiles » ont aussi été découvertes après des frappes aériennes de l’armée nigérienne contre des « terroristes », près de la frontière avec le Burkina Faso, a annoncé le régime militaire au pouvoir à Niamey depuis le 26 juillet, après avoir renversé le président élu, Mohamed Bazoum.

By Albert C. Diop

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