Le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, est attendu lundi en Arabie saoudite alors que la fenêtre d’opportunité pour un accord historique qui verrait la monarchie du Golfe reconnaître Israël est de plus en plus étroite, estiment des analystes.
Les horaires sont donnés en temps universel (TU).
Image
Le secrétaire d’État américain Antony Blinken le jeudi 25 avril 2024 à l’aéroport international de Shanghai Hongqiao à Shanghai, en Chine.
AP Photo/Mark Schiefelbein, Pool
Israël: deux hauts dirigeants affichent publiquement leurs divergences sur une trêve
Deux hauts responsables israéliens ont publiquement étalé dimanche de profondes divergences à propos d’un éventuel accord de trêve avec le Hamas, objet d’intenses tractions sous le parrainage de l’Egypte, soumettant le Premier ministre Benjamin Netanyahu à des pressions contraires.
Dans un message vidéo à M. Netanyahu, posté sur Telegram, le ministre israélien des Finances Bezalel Smotrich, membre de l’extrême droite, a indique qu’un tel accord mettrait en péril l’existence d’Israël et signerait la fin du gouvernement, menaçant implicitement de faire voler la coalition au pouvoir – la plus à droite de l’histoire du pays.
Le centriste Benny Gantz, ancien chef d’état-major de l’armée et ministre du cabinet de guerre restreint mis sur pied dans la foulée des attaques menées le 7 octobre par le Hamas en Israël, lui a répondu que le gouvernement n’aurait plus de légitimité si des ministres empêchaient un plan permettant la libération des otages.
Les efforts diplomatiques se sont intensifiés ces derniers jours et des responsables du Hamas doivent se rendre lundi en Egypte pour donner leur réponse à la dernière offre israélienne.
Parallèlement, le gouvernement israélien dit poursuivre ses préparatifs d’offensive annoncée sur Rafah, ville à la lisière sud de Gaza, où sont regroupés selon Israël les derniers bataillons du Hamas, mais aussi 1,5 million de civils, selon l’ONU, poussés là par près de 7 mois de combats et de bombardements.
« Accepter la proposition égyptienne serait une reddition humiliante », affirme M. Smotrich, dirigeant d’un parti nationaliste religieux, « il condamnerait les otages à mort et, par dessus tout, constituerait un danger existentiel immédiat pour l’Etat d’Israël ».
A l’attention de M. Netanyahu il ajoute: « si vous décidez de lever le drapeau blanc et annulez l’ordre d’occuper Rafah immédiatement, qui doit achever la tâche de détruire le Hamas, de rétablir la sécurité (…) d’Israël et de ramener » les otages, « le gouvernement que vous dirigez n’aura plus le droit d’exister ».
Si « entrer à Rafah est important » sur le long terme contre le Hamas, ramener les otages « est urgent et de la plus haute importance », lui a répondu M. Gantz, rival de M. Netanyahu, dans un communiqué publié par son parti.
Si des ministres « empêchent » la mise en oeuvre d’un « plan responsable de retour des otages, soutenu par la totalité de l’appareil de défense, qui n’implique pas la fin de la guerre », alors « le gouvernement n’aura plus le droit de continuer à exister et à mener la campagne » militaire, poursuit M. Gantz qui n’est pas membre du gouvernement.
17H00
Mobilisation de soutien à Gaza: la Maison Blanche appelle à des manifestations « pacifiques » sur les campus
La Maison Blanche a appelé dimanche les manifestations de soutien à Gaza, qui se sont multipliées ces derniers jours dans les universités américaines, à rester « pacifiques », après qu’environ 275 personnes ont été interpellées au cours du week-end, dont une candidate à la présidentielle.
« Nous respectons bien évidemment le droit à des manifestations pacifiques », a déclaré dimanche le porte-parole du Conseil de sécurité nationale, John Kirby, sur ABC.
« Mais nous condamnons entièrement les propos antisémites que nous avons pu entendre ces derniers temps et (…) tous les discours de haine et menaces de violence qui circulent », a-t-il poursuivi.
Parti la semaine dernière de l’université new-yorkaise Columbia, ce nouvel épisode du mouvement de protestation contre la guerre que conduit Israël dans la bande de Gaza s’est étendu à nombre de campus américains, de la Californie au Massachusetts (nord-est) en passant par le sud des Etats-Unis.
Les étudiants dénoncent le soutien militaire des Etats-Unis à son allié israélien et réclament à leur université de couper toute relation avec des entreprises en lien avec Israël.
Les scènes d’interpellations se succèdent depuis à travers le pays: des manifestants ayant installé des tentes sur leur campus se font déloger, souvent de façon musclée, par des policiers en tenue anti-émeute, à la demande de la direction des universités.
Au cours du week-end, 100 personnes ont été interpellées sur le campus d’une université à Boston, et leur campement a été démantelé, 80 dans une université du Missouri, 72 sur un campus de l’Arizona et 23 autres à l’université de l’Indiana.
16H00
L’Arabie saoudite dénonce l’échec de la communauté internationale à Gaza
L’Arabie saoudite a dénoncé dimanche l’échec de la communauté internationale face à la guerre à Gaza et plaidé pour la création d’un Etat palestinien, lors d’une réunion spéciale du Forum économique mondial (WEF) à Ryad.
« La situation à Gaza est manifestement une catastrophe à tous points de vue, humanitaire, mais aussi un échec total du système politique existant à faire face à la crise », a affirmé le chef de la diplomatie saoudienne, le Prince Fayçal ben Farhane aux dirigeants et hauts responsables participant à ce sommet de deux jours dans la capitale saoudienne.
Parmi les invités, figurent le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas et de haut diplomates impliqués dans les efforts visant à mettre fin à la guerre entre Israël et le Hamas palestinien, comme le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken attendu lundi à Ryad.
Alors qu’Israël se prépare à lancer une opération terrestre à Rafah, une ville du sud de la bande de Gaza où s’entassent 1,5 millions de Palestiniens, M. Abbas, a exhorté depuis Ryad les Etats-Unis à intervenir pour empêcher une offensive, qui serait selon lui « le plus grand désastre de l’histoire du peuple palestinien ».
La guerre dans la bande de Gaza a été déclenchée par l’attaque du mouvement islamiste palestinien le 7 octobre en Israël, qui a entraîné la mort de 1.170 personnes, selon un décompte de l’AFP à partir de données officielles israéliennes.
Plus de 250 personnes ont été enlevées et 129 restent captives à Gaza, dont 34 sont mortes selon des responsables israéliens.
En représailles, Israël a juré d’anéantir le Hamas, et lancé une offensive ayant fait 34.454 morts, selon le ministère de la Santé du Hamas.
15H30
La future jetée à Gaza ne pourra pas remplacer l’acheminement terrestre d’aide (Maison Blanche)
La jetée en construction à Gaza devrait permettre d’ici « deux à trois semaines » d’acheminer davantage d’aide humanitaire dans le territoire palestinien bombardé et assiégé par Israël, a indiqué dimanche la Maison Blanche.
Mais cet acheminement par mer ne pourra se substituer aux convois terrestres, a souligné dimanche un porte-parole du Conseil de sécurité nationale John Kirby.
Cette installation « permettra assurément d’augmenter le volume de l’aide acheminée », mais « rien ne peut remplacer les routes terrestres et les camions qui entrent » à Gaza, a déclaré John Kirby lors d’une interview sur ABC.
« Il faudra probablement attendre deux à trois semaines avant une opération », a-t-il précisé.
Face aux retards et blocages d’Israël concernant la livraison d’aide humanitaire par voie terrestre dans une bande de Gaza frappée par un désastre humanitaire, le président américain Joe Biden avait annoncé début mars la construction d’un port artificiel.
L’aide humanitaire arrivera dans un premier temps à Chypre, où elle fera l’objet de vérifications, puis sera préparée en vue de son acheminement, a précisé jeudi un haut responsable militaire américain.
Elle sera ensuite transférée sur une plateforme flottante au large de Gaza puis à la jetée – dont le Pentagone jeudi la construction- où elle sera prise en charge par des partenaires humanitaires et transportée sur le territoire par des camions.
Cette démarche n’impliquera pas de « troupes au sol » sur le territoire palestinien, ont précisé des responsables. Des soldats américains seront toutefois à proximité de la bande de Gaza lors de la construction de la jetée, qui doit être encadrée par des troupes israéliennes.
L’armée israélienne a dit samedi espérer que la jetée soit « pleinement fonctionnelle » début mai.
L’ONU et les ONG rappellent régulièrement que ce type d’initiatives ne peuvent toutefois pas se substituer à une augmentation indispensable de l’entrée d’aide humanitaire par voie terrestre, pour une population affamée et confrontée à des pénuries de matériel médical.
Sous pression de son allié américain, Israël a annoncé début avril des « mesures immédiates pour augmenter l’aide humanitaire » à Gaza, via le port d’Ashdod et le point de passage d’Erez.
« Ils ont augmenté le nombre de camions qui entrent dans Gaza », mais « il y a encore des défis à relever sur le terrain pour acheminer les marchandises vers le nord », a déclaré dimanche M. Kirby.
13H10
Une délégation du Hamas répondra lundi en Egypte aux propositions d’Israël sur la trêve (haut responsable du mouvement)
Une délégation du Hamas arrivera lundi en Egypte pour remettre sa réponse à la récente contre-proposition israélienne en vue d’une trêve dans les combats dans la bande de Gaza et de la libération d’otages, a annoncé dimanche un haut responsable du mouvement palestinien.
La délégation, « emmenée par Khalil al-Hayya », membre de la branche politique du Hamas pour Gaza et très impliqué dans ces négociations, « rencontrera le directeur et des responsables du service de renseignement égyptien pour discuter et remettre la réponse du mouvement » palestinien, a précisé ce haut responsable sous le couvert de l’anonymat.
Le Hamas avait indiqué avoir reçu samedi la contre-proposition faite par Israël dans le cadre de la médiation du Qatar et de l’Egypte.
La délégation doit aussi discuter d’une « nouvelle proposition égyptienne », a ajouté le haut responsable du mouvement palestinien.
« Le Hamas est prêt à discuter de façon positive de la nouvelle proposition » égyptienne et souhaite parvenir à un accord garantissant un cessez-le-feu permanent, le retour « volontaire » des déplacés, « un arrangement acceptable pour un échange » de prisonniers palestiniens contre des otages israéliens et « la fin du siège » de la bande de Gaza, a indiqué une autre source du Hamas, proche des négociations.
L’Egypte, le Qatar et les Etats-Unis tentent en vain de convaincre Israël et le Hamas de cesser les combats depuis la fin d’une semaine de trêve le 1er décembre qui avait permis la libération de 80 otages israéliens contre 240 prisonniers palestiniens des prisons israéliennes.
9H45
BILAN HUMAIN
Gaza : le ministère de la Santé du Hamas annonce un nouveau bilan de 34 454 morts
Le ministère de la Santé du Hamas a annoncé dimanche un nouveau bilan de 34 454 morts dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien le 7 octobre.
En 24 heures, au moins 66 morts supplémentaires ont été recensés, selon un communiqué du ministère qui fait état de 77 575 blessés en plus de 200 jours de guerre.
9H15
AUTORITÉ PALESTINIENNE
Mahmoud Abbas : les États-Unis sont le seul pays à pouvoir empêcher un « désastre » à Rafah
Le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a appelé dimanche les États-Unis à empêcher une invasion israélienne de la ville de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza ravagée par la guerre.
« Nous appelons les Etats-Unis à demander à Israël d’arrêter l’opération de Rafah, car l’Amérique est le seul pays capable d’empêcher Israël de commettre ce crime », a déclaré Mahmoud Abbas lors d’un sommet en Arabie saoudite. Il affirme qu’une telle opération, annoncée par les responsables israéliens, serait « le plus grand désastre de l’histoire du peuple palestinien ».
6H15
DIPLOMATIE FRANÇAISE
Stéphane Séjourné au Liban pour désamorcer le conflit avec Israël
Le ministre français des Affaires étrangères Stéphane Séjourné doit s’entretenir à Beyrouth dimanche avec les principaux responsables libanais pour tenter de désamorcer le conflit transfrontalier entre le Hezbollah et Israël et éviter une guerre de grande ampleur.
Au fil des semaines, les violences se sont multipliées, Israël frappant le territoire libanais de plus en plus en profondeur et le Hezbollah répliquant en menant des attaques plus complexes contre des positions militaires israéliennes dans le nord du pays.
Dès janvier, la France a soumis au Liban et à Israël une initiative pour désamorcer le conflit à leur frontière commune.
Selon une source diplomatique française à l’AFP, Stéphane Séjourné se rend au Liban pour « poursuivre les efforts » visant « à éviter une guerre », dans un contexte de « très forte augmentation des tensions depuis l’attaque iranienne contre Israël ».
La source ajoute que le volume d’échanges de tirs entre Israël et le Hezbollah a été « multiplié par deux » depuis les 13 et 14 avril.
Stéphane Séjourné entamera sa tournée en visitant le quartier général de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul). Après avoir rencontré les responsables libanais, il tiendra une conférence de presse en début de soirée.
En mars, le Liban avait remis à Paris sa réponse à l’initiative française qui, selon une autre source diplomatique, portait sur l’application de la résolution 1701 de l’ONU, qui stipule le déploiement seul de l’armée libanaise et des Casques bleus de l’ONU dans le sud du Liban.
Washington est également à la manoeuvre pour tenter de mettre fin aux violences et dans ce cadre, l’émissaire américain Amos Hochstein est en visite à Jérusalem.
Le Hezbollah a indiqué à plusieurs reprises qu’il ne mettra fin à ses attaques qu’en cas de cessez-le-feu à Gaza.
Il s’agit de la deuxième visite de Stéphane Séjourné au Liban depuis sa nomination en janvier, dans le cadre d’une tournée au Proche-Orient qui l’emmènera également à Ryad pour un sommet sur le conflit à Gaza.
4H30
Blinken en Arabie saoudite sur fond d’un hypothétique rapprochement avec Israël
Le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, est attendu lundi en Arabie saoudite. Selon les analystes, la fenêtre d’opportunité pour un accord historique qui verrait la monarchie du Golfe reconnaître Israël est de plus en plus étroite.
La venue du secrétaire d’État dans la capitale saoudienne Ryad intervient près de sept mois après le début de la guerre à Gaza le 7 octobre, qui a mis un coup de frein à ce qui aurait pu être un succès majeur pour le président Joe Biden en matière de politique étrangère.
Elle intervient aussi avant la présidentielle américaine de novembre à laquelle se représente Joe Biden, un calendrier électoral qui pourrait torpiller les progrès réalisés jusque-là dans le processus de normalisation saoudo-israélien.
En septembre, avant l’attaque sans précédent du Hamas en Israël, qui a déclenché la guerre à Gaza, le prince héritier saoudien, Mohammed ben Salmane, avait dit se « rapprocher tous les jours » d’un accord censé renforcer aussi le partenariat de sécurité entre Washington et Ryad.
Mais le prince de 38 ans, dirigeant de facto du royaume, avait également souligné l’importance de la question palestinienne. « Nous devons faciliter la vie des Palestiniens », avait-il déclaré.
Alors que les combats s’éternisent à Gaza et que les médiateurs peinent à obtenir une trêve, des responsables saoudiens insistent plus que jamais sur la nécessité de créer un État palestinien.
En janvier, l’ambassadrice du royaume à Washington, la princesse Reema bint Bandar al-Saud, a déclaré lors du Forum économique mondial que la normalisation serait impossible sans une voie « irrévocable » vers la création de cet Etat.
« Prix de la normalisation »
S’il n’est pas surprenant que l’Arabie saoudite lie ses relations avec Israël à une résolution du conflit israélo-palestinien, « le prix de la normalisation, en particulier sur le front palestinien, a certainement augmenté », estime l’analyste saoudien Aziz Alghashian.
« Ce que l’on peut dire, c’est qu’il faut quelque chose de plus tangible que théorique. Plus que de simples promesses », ajoute-t-il.
L’Arabie saoudite, qui abrite deux des sites les plus saints de l’islam, n’a jamais reconnu Israël et ne s’est pas jointe aux accords d’Abraham négociés par les États-Unis en 2020, qui ont vu ses voisins du Golfe (Bahreïn et les Émirats arabes unis) ainsi que le Maroc, établir des liens formels avec Israël.
Durant sa première campagne, le président Joe Biden avait promis de traiter l’Arabie saoudite en « paria » en raison de son bilan en matière des droits de l’homme. Mais depuis sa visite à Jeddah en 2022 et sa rencontre avec le prince héritier, l’administration américaine s’emploie à trouver un compromis qui s’appuierait sur les accords d’Abraham, succès diplomatique de son prédécesseur, Donald Trump.
Les Saoudiens leur ont toutefois fait savoir qu’ils seraient plus exigeants que leurs voisins, réclamant notamment des garanties de sécurité de Washington et son aide sur un programme nucléaire civil doté d’une capacité d’enrichissement d’uranium.
Dans les mois suivant cette visite, responsables israéliens et américains ont multiplié les déclarations optimistes, tandis que les Saoudiens se sont fait plus discrets.
Pour Elham Fakhro, du groupe de réflexion Chatham House, « l’Arabie saoudite est consciente de la volonté de l’administration Biden de parvenir à un accord ». Et Ryad « est conscient aussi qu’aucun autre pays arabe n’a autant de poids que lui pour faire du lobbying en faveur des Palestiniens », souligne-t-elle.
Mais l’attaque du Hamas le 7 octobre en Israël, qui a entraîné la mort de 1 170 personnes selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles israéliennes, a fait dérailler le processus.
Les représailles israéliennes, qui ont fait plus de 34 000 morts à Gaza, sont régulièrement dénoncées par Ryad, qui a encore accusé cette semaine les forces israéliennes de commettre des « crimes de guerre odieux et incontrôlés ».
Conditions difficiles
Même avant la guerre à Gaza, un accord saoudo-israélo-américain n’avait rien d’évident.
« Les États-Unis devront concéder quelque chose et aucune des conditions (ou demandes) de l’Arabie saoudite n’est facile », affirme Elham Fakhro, en soulignant notamment qu’« un pacte de défense devra passer par le Congrès » américain.
« Son approbation est loin d’être acquise », ajoute la chercheuse, surtout dans un contexte électoral aux États-Unis rendant les accords bipartites encore plus difficiles.
Sur le volet palestinien, une percée imminente paraît également peu probable, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, affichant clairement son opposition à la création d’Etat palestinien.
Or, rappelle l’analyste saoudien Hesham Alghannam, « dès le début l’Arabie saoudite a été claire: aborder le conflit israélo-palestinien d’une manière qui satisfasse les Palestiniens est une condition préalable à une normalisation avec Israël ».