Selon un bilan officiel, les fortes précipitations qui se sont abattues sur la capitale ce week-end ont fait deux morts et un disparu. Des habitants dénoncent des infrastructures inadaptées.

Par Judith Renoult

Une photo des inondations à Conakry, publiée le 24 août 2024 sur le compte X du premier ministre guinéen, Amadou Oury Bah.
Une photo des inondations à Conakry, publiée le 24 août 2024 sur le compte X du premier ministre guinéen, Amadou Oury Bah. @PMGUINEE17 / X

Des torrents d’eau marron se sont déversés dans les rues de Conakry suite aux pluies diluviennes survenues samedi 24 et dimanche 25 août. Le bilan officiel de ces intempéries était de deux morts et un disparu mardi, d’après Radio France internationale (RFI) et d’autres médias en Guinée. Samedi, l’Agence nationale de gestion des urgences et catastrophes humanitaires (Anguch) établissait que plus de 17 000 personnes étaient affectées.

Dans certains quartiers de la capitale, l’eau a presque entièrement submergé les voitures et détruit des murs d’habitations. L’Agence nationale de la météorologie (ANM) avait alerté au préalable les populations des fortes pluies à venir, mais ses avertissements sont restés sans conséquence. Dans plusieurs vidéos circulant sur les réseaux sociaux, on peut voir des habitants, seau à la main, tentant d’évacuer l’eau de leur maison. Certains racontent avoir failli être emportés par le courant.

« Pour sauver des vies, nous devons corriger des décennies de négligence administrative », a expliqué lundi le premier ministre, Amadou Oury Bah, sur le réseau social X. « Des opérations d’ouverture des voies de ruissellement des eaux pluviales seront menées partout où cela est nécessaire », a-t-il assuré après une réunion technique tenue au lendemain des inondations.

By Albert C. Diop

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