Les anciens Premiers ministres Soumeylou Boubèye Maïga, Moussa Mara et Modibo Sidibé, l’homme d’affaires Aliou Boubacar Diallo… Plusieurs poids lourds préparent déjà l’élection prévue les 27 février et 13 mars 2022. Les partis eux-aussi s’organisent, comme le RPM, de l’ex-président IBK, et l’URD, du défunt Soumaïla Cissé.
Depuis le début de la transition, les politiques de tous bords préparent les élections présidentielle et législatives, prévues en mars 2022. Malgré la multiplication de mouvements réunissant parfois plusieurs partis et organisations de la société civile, près d’une trentaine de candidats pourraient se présenter au départ de la course pour le palais présidentiel Koulouba. « Pour la première fois de notre histoire, les trois grands partis qui existent sont décapités au même moment », explique le président de la Convergence pour le développement du Mali (Codem), Housseini Amion Guindo.
Le Rassemblement pour le Mali (RPM) est affaibli par la chute d’Ibrahim Boubacar Keïta (IBK), le 18 août 2020, l’Union pour la république et la démocratie (URD) orpheline depuis la mort de Soumaïla Cissé, le 25 décembre, et l’Alliance pour la démocratie au Mali-Parti africain pour la solidarité et la justice (Adema-PASJ), parti historique, se trouve sans leader capable de rassembler ses membres.