© AP Photo / Tsafrir Abayov
Depuis quelques heures, le Hamas mène une opération militaire d’envergure contre Israël, qui a commencé par des tirs de roquettes massifs. Malgré l’inquiétude générale, il n’y a pas de panique dans les villes israéliennes qui vivent au son des sirènes, a raconté à Sputnik une habitante de Ramat Gan.
Les habitants des villes israéliennes qui n’ont pas été touchées par les bombardements du Hamas ce matin 7 octobre, sont « effrayés et vraiment anxieux », « mais les Israéliens ne paniquent pas », a témoigné à Sputnik Margarita, une résidente de Ramat Gan, à proximité de Tel Aviv.
« Je suis à Ramat Gan, près de Tel Aviv. Nous avons déjà eu trois sirènes depuis le matin. Je me suis réveillée à 6h30 à cause de cette alarme […]. Mon peuple, je sais que tout le monde est effrayé. Je crois qu’il y a des personnes plus effrayées que moi […]. J’ai des amis qui sont très, très effrayés à cause de cette situation et qui veulent quitter Israël à cause de situations pareilles. Mais je ne crois pas qu’il y ait de la panique parmi les Israéliens », a-t-elle raconté.
Elle avoue être inquiète en pensant toujours aux personnes qui sont touchées par les bombardements:
« Chaque fois que nous avons de tels incidents, j’ai peur et j’ai mal pour les personnes qui sont là-bas, parce que c’est affreux. Beaucoup de gens ont été tués quand ils étaient à l’arrêt de bus ou, je ne sais pas, dans leur voiture ».
Selon elle, de nombreux Israéliens vont donner leur sang dans les hôpitaux publics. Les gens essaient de se soutenir mutuellement, a-t-elle continué.
« Je suis les actualités et j’ai vu que le gouvernement israélien a demandé aux gens de donner du sang dans les hôpitaux publics. Un de mes amis est allé donner son sang et a fait une photo montrant le nombre de personnes qui venaient donner du sang dans notre ville. Et c’était incroyable. Il y a beaucoup de monde et je suis très fière du peuple israélien. »
Dans le même temps, la femme déplore l’absence de messages officiels de la part des autorités concernant les victimes des frappes, alors que des photos montrant des personnes tuées dans les rues circulent sur les réseaux sociaux.
« J’ai vu des images sur les réseaux sociaux et c’est vraiment affreux », déclare-t-elle.
Mais en général, Margarita se dit confiante: « Nous pensons donc vraiment que tout ira bien. Nous nous inquiétons seulement du temps que cela pourrait prendre et c’est tout ».