Taqadomy – Le chef de l’Union des Forces du Progrès, Mohamed Ould Maouloud, a déclaré que son parti ne mourra pas tant que les revendications du peuple mauritanien ne seront pas satisfaites, faisant référence aux détails de la « Charte républicaine » à laquelle l’UFP a participé avec le gouvernement aux côtés des partis du Rassemblement des Forces Démocratiques et INSAF.
Le discours de Ould Maouloud est intervenu lors d’un meeting organisé dimanche soir pour soutenir la Palestine, mais aussi expliquer les points de la Charte Républicaine aux militants.
Ould Maouloud a révélé que « la mise en œuvre de la Charte Républicaine a été perturbée il y a 3 mois pour la participation de tous, mais certains partis n’étaient pas prêts ».
Il a déclaré que « la Charte signée contient 18 points, dont aucun n’est spécifique à l’UFP, ni au RFD, ni à INSAF, ni au gouvernement, mais plutôt aux problèmes soulevés, à savoir l’unité nationale, l’esclavage et les évènements de 1989 ».
Il a souligné qu’ils ont appelé le gouvernement à résoudre ces problèmes et à les éradiquer une fois pour toutes en garantissant les droits des personnes concernées, ajoutant : « Ils ont convenu que les prix ne sont plus contrôlés, car il est nécessaire de lutter contre leur hausse, d’assurer la sécurité, et garantir les droits des femmes ».
Il a souligné que « le Président mauritanien Mohamed Ould Cheikh El-Ghazouani leur a donné l’occasion de se consulter et de résoudre les problèmes, appelant chacun à se joindre à eux dans la mise en œuvre de la Charte Républicaine ».
Concernant les propos selon lesquels l’Union Forces du Progrès ignorerait les problèmes des prix et de sécurité, Ould Maouloud a répondu : « L’UFP est passée du stade des problèmes à celui des solutions », selon ses propres mots.
Il a appelé les hommes politiques à « s’abstenir d’utiliser une rhétorique fractionnelle et sectaire, afin que ce qui s’est passé en Syrie, en Libye et au Burkina Faso ne se reproduise plus, d’autant que le peuple mauritanien ne recherche pas les conflits et connaît ses intérêts », selon ses termes.