– Le président français a rappelé la « menace terroriste » et annoncé le déploiement de 30.000 policiers et gendarmes chaque jour
Ümit Dönmez |aa.com.tr
Ile-de-France
AA / Paris / Ümit Dönmez
Le Président français Emmanuel Macron a souligné que le « défi sécuritaire » des Jeux olympiques 2024 de Paris « est immense » et a annoncé le déploiement de 30.000 policiers et gendarmes chaque jour, notamment dans la capitale française.
Emmanuel Macron s’est déplacé ce mardi 23 janvier à l’INSEP, l’Institut National du Sport, de l’Expertise et de la Performance, pour présenter ses vœux au monde sportif à six mois des Jeux Olympiques et paralympiques de Paris. 1000 personnes, dont 500 athlètes, ont pris part à ce rendez-vous avec le chef d’État français qui a élevé l’activité physique au rang de « grande cause nationale ».
Lors de son discours, Macron a rappelé que « la menace terroriste est là, toujours présente sur le sol français » et a salué le travail de son ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin et du préfet de police Laurent Nuñez.
Pour rappel, lors d’un discours prononcé vendredi 19 janvier à Cherbourg (Manche) devant les Armées françaises, le Président français a annoncé que 15.000 militaires seront mobilisés l’été prochain pour assurer la sécurité des Jeux Olympiques de Paris, alors que pas moins de 45.000 policiers et gendarmes seront mobilisés pour la cérémonie d’ouverture des JO de Paris sur la Seine.
S’adressant ce mardi aux athlètes français, le locataire de l’Élysée a jugé « plus que jamais atteignable » l’objectif qu’il leur a fixé d’atteindre le « Top 5 olympique » des pays les plus médaillés aux JO de Paris.
« Je ne veux pas mettre une pression excessive, j’en ai mis à chaque fois, je continuerai d’en mettre. C’est la saine pression. Mais après, je fais confiance à chacun », a ajouté le Président français, qui a également évoqué la question des transports pour les JO de Paris.
« Nous avons besoin d’avoir 15 % d’offre supplémentaire pendant les Jeux, sur un réseau qui, habituellement durant l’été, est réduit de 20 %. C’est ça le défi qui est le nôtre et donc il est massif », a-t-il estimé.
Et le chef d’État français de poursuivre : « Il y a des segments où la pression sera certes forte, mais nous y arriverons avec les opérateurs, avec les collectivités. C’est à notre portée », a-t-il insisté.