Lequotidien

L’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (Anacim) dispose d’un nouvel outil pour le traitement des données. Il s’agit d’un radar météorologique qui va traiter d’informations diverses, mais avec une précision jusque-là jamais atteinte pour l’agence. L’opérationnalisation du radar a été marquée par une cérémonie inaugurale mardi sur le site en plein cœur du Pôle urbain de Diamniadio. «Le radar, installé sur une tour de 35 mètres, permet de couvrir un rayon de 60 km au moins et permet aussi de donner des prévisions extrêmement précises sur les pluies qui viennent dans cette zone», a relevé Cheikh Tidiane Dièye, ministre de l’Hydrau­lique et de l’assainissement, indiquant que ce nouvel instrument permet désormais à l’Anacim de passer «des bulletins d’alerte à des bulletins d’impact». «C’est un outil extrêmement important en matière de gestion et de prévention des inondations. C’est une technologie de pointe que nous avons ici à Diamniadio. La mise en fonction du radar est un tournant décisif dans la capacité d’observer, d’anticiper et d’analyser les phénomènes météorologiques», a-t-il poursuivi, faisant savoir que la zone de couverture du radar, ce sont Dakar et Thiès. Selon le chargé du suivi-évaluation du projet, cet équipement manquant jusqu’ici à la chaîne va permettre de mieux prévenir, et par conséquent de mieux protéger les biens et les personnes dans la zone de couverture. Il a rappelé que le projet a été entamé depuis trois ans. Outre les équipements sur le site, une autre unité est installée à l’Anacim. Le tout pour capter les informations dans les nuages et aussi l’intensité des précipitations, leur durée, leur localisation exacte, ainsi que d’autres informations diverses pour d’autres usages de la part de l’Anacim. Le ministre s’est réjoui de la «mutualisation des moyens au sein de l’Etat pour arriver à ce résul­tat». «Plusieurs ministères ont coopéré sur ce projet porté par le ministère de l’Hydraulique et de l’assainissement qui a réalisé cette œuvre», indiquant que l’infrastructure est désormais cédée à l’Anacim. «L’Ana­cim renforcera ses capacités technologiques et donnera plus d’informations à l’ensemble des acteurs qui en auront besoin», a-t-il indiqué, exhortant à la formation permanente pour une meilleure maîtrise de l’outil météorologique.
Par Alioune Badara NDAIYE – abndiaye@lequotidien.sn

By Albert C. Diop

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