EN BREF | #Cridem – Le chef de la diplomatie mauritanienne, Mohamed Salem Ould Merzoug, recevait, ce samedi 8 mars 2025, les ambassadeurs de la Côte d’Ivoire, du Mali, de la Gambie et le chargé d’affaires de l’ambassade du Sénégal.
Ces derniers jours, Nouakchott a renvoyé de son territoire des centaines de migrants en situation irrégulière. Ces migrants viennent pour la majorité du Mali, de la Côte d’Ivoire, de la Gambie, du Sénégal ou encore de la Guinée Conakry.
La Mauritanie est un pays de transit majeur pour les migrants originaires d’Afrique de l’Ouest qui souhaitent se rendre en Europe via la route des Canaries. Selon les autorités espagnoles, 83 % des migrants qui débarquent dans l’archipel transitent par la Mauritanie.
D’après le porte-parole du gouvernement mauritanien, Houssein Ould Meddou, qui s’exprimait jeudi 6 mars sur les expulsions des migrants en situation irrégulière, « la Mauritanie demeure un pays d’ouverture qui accueille près de 500 000 migrants ».
« Toute personne souhaitant séjourner en Mauritanie est la plus bienvenue. Elle doit cependant se conformer aux textes et règlements, dont l’entrée sur le territoire par voie régulière », avait-il déclaré lors d’un point de presse du gouvernement.
Des organisations mauritaniennes de défense des droits de l’Homme ont cependant dénoncé les conditions d’expulsions des migrants en situation irrégulière. De leur côté, les autorités mauritaniennes ont notamment justifié ces expulsions pour des raisons sécuritaires.
Par CRIDEM
—-
