L’un des principaux défis auxquels est confronté le secteur de la pêche est de veiller à ce que le système de quotas soit correctement appliqué.

C’est en ces termes que le  ministre des pêchese et de l’économie maritime, Mokhtar Alhousseyni Lam s’est exprimé dimanche soir dernier dans la capitale économique, au cours d’une réunion de questions- réponses entre des cadres de Dakhlet-Nouadhibou et des membres du Gouvernement.

Il y a deux types de quotas, l’un est collectif et alloué à la pêche artisanale, l’autre est alloué sur une base individuelle en fonction de critères spécifiques, a souligné le ministre, s’engageant à mettre en œuvre la politique économique nationale en matière de pêche, conformément aux directives de Son Excellence le Président de la République.

Sur la question du prix du carburant pour la pêche artisanale, le ministre a noté qu’il a été convenu de renouveler l’accord signé l’année dernière entre le Fonds des Pêches et la Fédération Nationale des Pêches.

 En ce qui concerne la pêche artisanale, le ministre a souligné que l’accord sur la pêche artisanale pèche par son iniquité dans la mesure où seul le sous-secteur de la pêche artisanale en bénéficie sans compter les risques qu’elle fait peser sur la régénération et la préservation des ressources.

Le mode financement du secteur de la pêche n’était pas adapté, soulignant qu’il y a quelques mois, un financement a été obtenu de l’Agence allemande de coopération (GIZ), qui est censé aider tous les maillons de la chaîne de valeur et créer des emplois, a ajouté Mokhtar Alhousseyni Lam .

Si l’on se limite à fournir des garanties bancaires, presque tous les acteurs de la chaîne de valeur n’en bénéficieront pas ; d’où l’importance des modalités qui sont en train d’être finalisées pour s’assurer que les lignes de financements puissent couvrir les différents opérateurs.

By Albert C. Diop

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